IoT
IoT signifie Internet of Things en anglais. En français, on parle d’Internet des Objets, soit d’objets connectés à Internet.


Samak Tech
Le projet consiste au développement des unités modulaires de pisciculture sur terrain autonomes. Un des plus grands avantages de la pisciculture c’est la production alimentaire dans les zones urbaines ce qui garantit la fraicheur et la réduction d’effet de serre reliés à la transportation.

Unaide
A la croisée du domaine sanitaire et de l’intelligence artificielle, Unaide prône un changement de paradigme de l’accompagnement à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap. Ainsi le parti-pris de Unaide est de développer des outils digitaux et technologiques performants à destination de nos publics, de mettre en place une organisation valorisante des assistantes de vie, afin d’impacter l’ensemble de la chaîne de valeur (Bénéficiaires, Aidants familiaux, Salariés du particulier-employeur, Financeurs publics et privés).

TrackAp
TrackAp favorise l’utilisation du vélo, en créant une mobilité urbaine sécurisée, optimisée et revalorisée à travers l’utilisation d’un traqueur IOT qui permet de localiser à tout moment son vélo. 400.000 vélos sont volés en France, seulement 1% sont restitués à leur propriétaires.

Havr
Havr est une start-up Compiègnoise qui développe des systèmes de contrôle d’accès.

SENCROP
La météo joue un rôle essentiel dans l’agriculture. Une meilleure connaissance de la météo permet aux agriculteurs de protéger leurs cultures des risques (gel, maladies, ravageurs…), de prendre de meilleures décisions au quotidien et de réduire leur impact environnemental.

Actemium Lille Digital Solutions
Actemium Lille Digital Solutions est un éditeur de logiciels spécialisé en transformation digitale. Situés à EuraTechnologies, nous évoluons au cœur d’un écosystème de 300 entreprises dédiées aux nouvelles technologies.
Nous accompagnons et conseillons nos clients dans leur transformation digitale en leur proposant des solutions prêtes à l’emploi ou sur-mesure.
Facilitateur de business, nous proposons aux entreprises d’exploiter les données issues de leurs activités pour augmenter leur compétitivité mais aussi :
– La production
– La communication
– La traçabilité
– L’organisation
– La sécurité des informations et des personnes
– La supervision en temps réel
– La réduction des TSVA (tâches sans valeur ajoutée)

Razer – Haptics R&D – Interhaptics Platform
Interhaptics is a full-stack software firmware solution for generic HD haptics, acquired by Razer in June 2022.
The mission of Interhaptics is to create a plug-and-play HD haptics user experience.
We strive to overcome the fragmentation of today’s haptics market to develop a robust content and peripheral haptics ecosystem.

Wavely
WAVELY
Wavely est une start-up créée en 2017 qui développe et commercialise des solutions de surveillance couplant acquisition acoustique et intelligence artificielle.
Basées sur une reconnaissance de sources sonores embarquée sur des capteurs connectés, ces solutions sont employées pour de nombreuses applications comme le suivi des nuisances sonores ou la surveillance de sites industriels pour la sécurité du personnel.
Wavely est membre du réseau French Tech et labellisée Deep Tech par BPI France.
Via la mise en place de partenariats avec des acteurs locaux et plusieurs associations, Wavely porte des valeurs environnementales et sociales fortes.

Equisense
Nous maîtrisons toute la chaîne de valeur en rapport avec l’expérience utilisateur, du design aux applications mobiles en passant par les logiciels embarqués sans oublier les algorithmes


PingFlow
L’excellence opérationnelle par le management visuel digital
La recherche de meilleures performances et d’excellence opérationnelle amène les organisations à repenser le besoin d’accès à l’information pertinente avec le digital. PingFlow lance le concept de « wallboard » , c’est-à-dire des interfaces digitales connectées au plus près du terrain et des frontline workers.

GEONATIVE
Société spécialisée en solutions de géolocalisation des biens et des personnes : localisation et détection des mouvements des biens de valeur, protection des travailleurs isolés, géolocalisation des animaux par collier GPS et traceur GPS pour voiture.

Noolitic
RFID, M2M, NFC, Bluetooth, Electronique, Certifications, Wifi, 6LowPan, Bureau d’étude, Réseaux de capteurs

CITC
Le Centre d’Innovation des Technologies sans Contact – EuraRFID favorise la compréhension des technologies innovantes en matière du sans contact et de l’Internet des Objets.
Dans la pratique, un objet connecté est un objet qui communique des informations d’un point A à un point B. Il est en règle générale conçu pour être à la fois émetteur et récepteur d’informations, c’est pourquoi on l’appelle “objet communicant”. Début 2015, des études commencent à fleurir sur le potentiel du marché de l’Internet des Objets, tandis que des technologies habituellement réservées aux industries et aux entreprises commencent à se développer pour les particuliers. Ceci étant permis par plusieurs critères : la standardisation des normes de communication M2M (machine-to-machine) et des modèles de données, les progrès de la miniaturisation des composants électroniques et la nouvelle démarche des fournisseurs, tournée vers la vente à un public plus large que les grandes industries traditionnelles.
Dans un monde en constante évolution, certains scientifiques, sociologues et économistes s’accordent à penser que demain, tout sera interconnecté dans les foyers, les villes et les entreprises. D’après une étude de marché du cabinet IoT Analytics, 21,5 milliards d’objets connectés feront partie de notre quotidien à horizon 2025. Entre 2015 et 2020, la bulle de l’Internet des Objets “gadget” a explosé. Le début des objets connectés est marqué par une farandole d’objets qui n’ont pas fonctionné mais qui ont fait parler d’eux comme la brosse à dents connectée, la ceinture connectée ou encore les Google Glass, les lunettes connectées de Google… Les usages des ménages n’ont pas encore été bousculés en profondeur au point de faire entrer de la connectivité dans chaque recoin de nos vies, mais certaines technologies ont fait leur bout de chemin dans les domiciles.
La première vague de l’IoT : les gadgets
Bien que, dans un premier temps, ce soit ce type de gadgets qui aient tenu le haut de la page, on peut tout de même compter parmi les objets connectés utiles qui ont passé la porte des foyers (en plus, bien entendu des smartphones et des ordinateurs), les téléviseurs connectés, les lampes connectées, les enceintes connectées, les bracelets d’activité et montres connectées et quelques autres gadgets qui ont su trouver leur utilité chez les citadins pressés ou soucieux de leur apparence : potagers connectés, balances connectées, etc. L’arrivée sur le marché de nouvelles technologies excitantes, accessibles et fonctionnelles a conservé l’attention du public en dépit des précédents gadgets, comme les casques de réalité virtuelle et les drones de loisir. La plupart des objets connectés à sortir en grande surface fonctionnent grâce à une connectivité Bluetooth, en communication directe avec le smartphone.
Parmi les cas d’usage, on compte des écouteurs et casques Bluetooth, des bracelets de sport intégrant des capteurs de type podomètre et accéléromètre, des montres connectées qui se font le relai des smartphone ou qui accomplissent le rôle de bracelets de sport connectés… Et même des vêtements connectés pour les sportifs. Pour tous les objets à porter sur soi, on parle de wearables. Les données recueillies par ces objets sont ensuite confiées à des serveurs sur Internet en utilisant le réseau mobile ou le Wi-fi et traduites en informations utiles pour les usagers dans des logiciels et applications. Pour tout ce qui concerne les données personnelles liées à la santé et au sport, on parle de quantified self. Le quantified self permet d’effectuer une auto-mesure de données liées à notre activité physique et à notre santé grâce aux objets connectés. Les usages ont continué de se développer vers la maison intelligente ou “smart home”. On peut s’offrir des lampes LED basse consommation connectées en Bluetooth à son smartphone dont on peut moduler les couleurs et l’intensité lumineuse, des capteurs à mettre dans les plantes pour prévoir leur arrosage… Et même des porte-clé intégrant des traqueurs connectés qui permettent de retrouver ses clés ou objets perdus. La dernière innovation à infiltrer massivement les ménages est l’enceinte connectée, une sorte de majordome ou de tour de contrôle des autres objets connectés, applications et services pilotés depuis le smartphone à qui l’on peut indiquer ses ordres grâce à la voix et qui peut diffuser de la musique ou des textes audios. Peu de ces projets ont fait exploser le marché comme les objets connectés pour la maison connectée (57 % des ventes globales en 2018, selon Gfk) dont les produits phares sont les dispositifs de surveillance à domicile (alarmes connectées, caméras, thermostats, portes et volets connectés). Ces produits sont suivis de près par les wearables, le deuxième succès le plus proéminent, avec les bracelets connectés et montres d’activité, suivis des objets pour la santé en troisième place et enfin des drones de loisir.
L’IoT dans l’industrie
Côté BtoB, le prototypage d’objets s’est simplifié, notamment grâce à l’arrivée progressive d’imprimantes 3D à tarif raisonnable sur le marché. Ces dernières ont mis à portée de main des entrepreneurs des outils de fabrication légers qui leur ont permis dans une certaine contrainte de dimensions de tester la forme de leurs objets plutôt que d’avoir à passer systématiquement par des bureaux d’étude coûteux. La culture “fab lab” (laboratoires de fabrication / prototypage d’objets) se développe à partir de là. Au niveau national, l’initiative gouvernementale de la FrenchTech, qui soutient les startups françaises de l’innovation, présentée par le gouvernement en 2013, commence à fleurir en cellules régionales et à s’organiser. Les startups françaises sont chaque année plus nombreuses à présenter leurs objets connectés au CES de Las Vegas (Consumer Electronics Show). Pour encourager le mouvement et conquérir de nouveaux marchés, les fournisseurs de composants se mettent à adapter leurs stratégie de vente. Au lieu de ne s’adresser qu’aux entreprises qui industrialisent à grande échelle, ils commencent à ouvrir leur catalogue de composants à une clientèle moins gourmande, comme les startups et porteurs de projet indépendants. Le mythe de l’inventeur d’innovation hardware dans son garage renaît de ses cendres sauf que cette fois, la pièce maîtresse n’est plus l’ordinateur mais le smartphone.
Dans l’industrie, l’essor de l’IoT se poursuit sur d’autres terrains. Dans les usines où sont traditionnellement déployées des technologies de relevé automatique (OT : technologies opérationnelles) tels que les équipements SCADA (contrôle et acquisition de données en temps réel) sont progressivement mis en place des capteurs IoT avec diverses attributions (pression, température, humidité, présence…) connectés à l’IT (système d’information) qui permettent de piloter la maintenance des infrastructures à distance. Grâce à ces installations se développent des technologies de maintenance prédictive qui servent à anticiper les pannes machine en se basant sur un croisement de données contextuelles.
Cocorico !
La France fait partie des pays les plus représentés au CES de Las Vegas depuis quelques années. L’Hexagone ne manque pas de solutions d’accompagnement pour les startups technologiques à divers stades de croissance et pour adresser tous leurs besoins en fonction des étapes franchies. Les startups du secteur de l’Internet des Objets peuvent passer par le biais d’incubateurs et d’accélérateurs d’entreprises comme EuraTechnologies pour recevoir conseils, mentorat, accompagnement au financement et avoir un espace de coworking. Parmi les succès du territoire, la startup française Sigfox, un opérateur spécialisé dans la communication des objets connectés grâce à sa technologie d’antenne émetteur bas débit, basse consommation, basse fréquence et longue distance revendique un réseau national et déployé à l’international pour 16 millions d’objets connectés fin 2019. Face à Sigfox, un concurrent sur la même technologie, LoRa, pour Long Range (longue distance), porte des ambitions similaires et portée par la LoRa Alliance, une association composée de 500 membres dédiés au soutien et à déploiement du réseau. Les technologies Sigfox et LoRa s’appuient sur un protocole de communication “large bande” qui nécessite très peu d’alimentation en énergie et dont les coûts sont peu élevés. D’autres technologies permettent de faire communiquer les objets tels que le protocole Zigbee ou NB-IoT, mais les usages les plus courants sont : le Wi-fi, le Bluetooth Low Energy (ou Bluetooth Smart, une technologie moins gourmande en énergie) et les réseaux IoT (LoRa, Sigfox…), ainsi que la 4G… Et bientôt la 5G, une aubaine pour la communication des objets puisqu’elle est extrêmement rapide, mais très gourmande en énergie.
D’autres technologies IoT émergent en France avec la première vague de l’IoT, comme la technologie PicoWAN lancée par Henri Crohas, fondateur de l’entreprise Archos qui consiste en une pico-passerelle de réseau via une prise, basé sur la technologie LoRa. L’idée est de répandre l’utilisation des prises PicoWAN à l’échelle d’une ville pour créer un maillage réseau suffisant. C’est également une prise connectée qui peut être pilotée à distance depuis un smartphone. L’entreprise tout aussi française Matooma propose une carte SIM multi-opérateur pouvant être utilisée pour la communication IoT, la Matoocard, qui permet d’équiper des objets connectés pour l’agriculture, la robotique… etc.
Cas d’usage technologiques dans l’IoT
L’Internet des Objets peut être appliqué à de nombreux secteurs. On parle d’objets connectés dans le fret, la logistique, l’automobile, l’aéronautique, l’agriculture, le retail, la sécurité, la défense, les transports, l’énergie, le monde de l’entreprise… Mais également côté BtoC dans le secteur de la beauté, des animaux, de la nutrition, du sport, de la géolocalisation, du loisir, de l’éclairage, de la musique, de la protection de l’habitat et des biens (cadenas connectés, caméras de vidéosurveillance avec capteurs de mouvement, serrures digitales connectées, …), dans la météo (sondes connectées), dans le chauffage et la climatisation (thermostat connecté), dans la santé (thermomètre, tensiomètre, glucomètre connectés…). Dans les véhicules, la mise en place d’un objet connecté au port de diagnostic OBD permet de relever les données de consommation du véhicule. Le tableau de bord d’un véhicule, le GPS et tous les écrans à bord peuvent être considérés comme des objets connectés s’ils exploitent le réseau pour fonctionner. Sont considérés comme des objets connectés des objets de divertissement tels que les casques de réalité virtuelle, les lunettes de soleil avec caméra embarquée ou système de son dans les branches…
On parle de domotique à propos de la robotique domestique. Il s’agit par exemple de distributeurs automatiques de croquettes pour chien avec vidéo surveillance intégrée, de jeux pour animaux en général qui permettent via la connexion l’interaction avec le propriétaire. Il s’agit de tablettes de dessin, de carnets ou de stylos connectés… Des accessoires pour enfant peuvent être connectés comme des bracelets ou balises GPS pour prévenir les risques d’égarements. Pour le maintien des seniors à domicile des seniors ou en résidence spécialisée, il existe des systèmes de détection des chutes basés sur des IoT, pour avertir la famille en temps réel en cas de souci, des capteurs dans des bracelets ou des boutons à activer pour appeler les secours.
Certains métiers utilisent des objets connectés en permanence dans leur quotidien comme les postiers ou les livreurs qui doivent flasher des colis ou lettres au moyen de leurs boîtiers. Au quotidien, notre carte bancaire est un objet connecté dès lors que l’on paye sans contact, grâce à la technologie NFC contenue dans la carte (Near Field Communication)… Au-delà de tous ces objets, le smartphone est l’objet connecté par excellence mais également la télécommande de l’IoT, puisqu’il permet à la fois de visualiser les données fournies dans les applications liées aux services mais en plus de piloter les device. Sur son smartphone, on peut par exemple verrouiller et déverrouiller un cadenas physique, allumer ou éteindre une ampoule, mettre en marche une prise connectée, arroser ses plantes à distance, consulter l’image d’une caméra de vidéosurveillance… C’est à ce titre que l’Internet des Objets fait actuellement peur car on ignore à quel point ils sont intangibles et ne peuvent être détournés de leur usage premier. Des affaires de piratage adviennent régulièrement et génèrent de l’anxiété chez les consommateurs. A partir du moment où des objets peuvent communiquer des informations de l’intérieur vers l’extérieur, ils peuvent être utilisés à contre-sens pour transmettre ce qu’ils “voient” et “entendent” s’ils sont détournés de leur objet par des hackers aguerris. C’est ainsi qu’ont éclaté des scandales autour d’un robot-ménager ou d’une poupée pour enfants qui cachaient un micro. Ces défauts de sécurité doivent être regardés à la loupe avant la mise sur le marché de produits pour éviter de générer de la défiance chez les consommateurs et par respect des normes de vie privée et de confidentialité de leurs usagers. Un challenge de plus pour les créateurs d’IoT, à réussir avant qu’ils ne soient déployés en masse chez les consommateurs.
Les profils de l’IoT
Dans les startups technologiques de l’IoT, les profils les plus fréquemment recherchés sont souvent les mêmes que ceux recherchés par les laboratoires d’innovation. Il s’agit de profils pluri-compétents capables de manipuler plusieurs technologies et de travailler dans un contexte R&D (recherche et développement). Une personne travaillant dans les IoT doit faire preuve de flexibilité et d’ouverture d’esprit mais également de créativité car souvent, les outils doivent être créés de toute pièce. Ce sont des profils de touche-à-tout ou au contraire, hyper spécialisés. On demande souvent aux ingénieurs en R&D et développeurs de réaliser des prototypes software ou hardware pour démontrer la faisabilité de certains cas d’usage. On parle dans ce cas de Proof of Concept : preuve de concept. Le secteur de l’IoT requiert des spécialistes de la data : data engineers, data analysts et data scientists pour traiter les données récoltées par les IoT (big data) et réaliser des représentations graphiques des données statistiques relevées (data visualisation) mais également des chefs de projet (Product Owner) pour cadrer les missions et ajuster selon le besoin client exprimé. Plusieurs métiers découlent du prototypage : modeleur 3D, ingénieur en science des matériaux, designer UX/UI et divers profils de spécialistes en procédés de fabrication industriels, ainsi que des ingénieurs en électronique.