Startups Energie
Le secteur de l’énergie englobe la production et l’alimentation en énergie à destination de l’agriculture, du transport, du logement, des services et des industries. Les énergies produites sont dites : fossiles et hydrocarbures (charbon, pétrole et gaz naturel), renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique, biomasse et géothermie), et chimiques (énergie nucléaire).

Heliore Technologies
D’après le GIEC, les bâtiments et plus particulièrement les chauffages des bâtiments sont responsables de plus d’un tiers des émissions de GES, loin devant l’ensemble des transports.
Le Solaire Thermique Réinventé par Heliore Technologies permet de fortement diminuer les factures de chauffage et les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.

Energic
Notre mission ?
Depuis 2016 nous nous battons au quotidien pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux du Développement Durable, car nous sommes convaincus que chacun à un rôle à jouer dans la transition écologique.

effiPilot
effiPilot, le pilote automatique de l’énergie, est une solution innovante qui intègre des algorithmes pour apporter un surplus d’intelligence aux bâtiments, maximiser le confort des occupants, faciliter l’exploitation et maîtriser les dépenses énergétiques.

ID-NRJ OTONOHM
OTONOHM conçoit, produit et commercialise des solutions d’énergie de secours universelles pour les utilisateurs d’appareils électriques nomades ( ordinateurs portables, tablettes, smartphones, caméras, appareils connectés, glacières, éclairage, ventilateurs, etc.)

Planete OUI
Planète OUI propose une fourniture d’électricité 100% renouvelable aux particuliers, professionnels et collectivités locales à travers le réseau de Erdf sur l’ensemble du territoire français. Les offres de fourniture sont associées à des incitations de réductions de consommations.
Ces énergies sont produites de manière locale ou importées sous la forme d’énergies primaires, puis elles sont transformées (énergies secondaires) avant d’être distribuées. La France se place au deuxième rang des pays producteurs d’énergie nucléaire dans le monde et cette énergie constitue la part la plus importante de la fourniture du pays en électricité (70%). Toutefois, cette énergie est au coeur des réflexions autour de la transition énergétique en tant qu’énergie polluante puisqu’elle produit des déchets radioactifs à base d’uranium qui comportent des risques pour l’environnement et pour l’humain, n’étant que partiellement recyclables. La difficulté de cette transition réside dans ce que l’on appelle la “dépendance énergétique”, soit l’ensemble des habitudes de consommation en énergie des ménages, des professionnels et des industries pour fonctionner et l’incapacité de s’en passer totalement du fait de nos modes de vie modernes.
A ce jour, aucune énergie propre (renouvelable) suffisamment puissante, à disposition en quantité et facile à acheminer d’un point A à un point B n’a encore été exploitée. L’hydrogène est envisagé sous sa forme moléculaire, le dihydrogène, parmi les énergies du futur puisqu’il ne produit aucun déchet hormis de la vapeur d’eau, mais sa production génère encore une quantité importante de gaz à effets de serre, étant actuellement produit chimiquement à partir d’hydrocarbures (gaz naturel et charbon). Les piles à combustible associées au dihydrogène permettent de générer une tension électrique qui peut faire rouler un véhicule, par exemple. Les chercheurs et la filière hydrogène en France cherchent à obtenir un hydrogène “vert”, c’est-à-dire décarboné, mais à ce stade, son stockage et son acheminement posent encore problème. L’hydrogène est tout particulièrement envisagé dans le secteur des transports pour mettre en circulation des véhicules zéro émissions.
A propos de la transition énergétique en France
La transition énergétique du territoire français est une dynamique partiellement amorcée qui a pour objectif de faire baisser notre empreinte carbone globale. Cette action dépend de notre capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre liés à notre consommation et à nos industries. Les scientifiques étudient l’impact de ces émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sur le réchauffement climatique et plus globalement, sur le dérèglement climatique. Du fait de la hausse des températures moyennes et du dérèglement climatique, l’environnement est sujet à des bouleversements de sa faune et de sa flore. En France, le Ministère de la transition écologique et solidaire et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), créée en 1991, réfléchissent aux nouveaux modèles durables et à la transition énergétique du pays au niveau public. En ce qui concerne les entreprises, la Commission Européenne a sanctuarisé en 2011 une norme, la norme ISO 26000, définissant le champ d’action de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Cette norme RSE encadre “l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes” (source : portail internet du Ministère de l’Economie, des Finances, de l’Action et des comptes publics).
En Europe, la France est le second pays à produire des énergies renouvelables grâce à l’éolien, à l’hydraulique et la géothermie. Le bois reste aussi un combustible très usité, bien que la tendance soit à la diminution, puisqu’il représentait 81% de la consommation en énergies renouvelables en 2012. La consommation de biogaz, produit notamment grâce à la méthanisation de déchets organiques tels que le fumier, est très en deçà de ce chiffre (1%). Les grands producteurs de gaz en France espèrent atteindre les 30% d’ici à 2030. Hélas, la plupart de ces projets, très nombreux, n’atteignent pas la rentabilité espérée à cause d’équipements inadaptés. De nombreuses technologies restent à concevoir pour envisager d’atteindre un ratio rentabilité – préservation de l’environnement satisfaisant. L’un des sujets les plus avancés actuellement en matière de prise de conscience écologique autour de la consommation d’énergie est en lien avec la consommation alimentaire. Des entreprises réfléchissent à proposer des produits alimentaires alternatifs pour la consommation humaine comme pour les animaux, tels que les insectes pour diminuer l’impact environnemental de l’élevage (eau, production d’électricité, épuisement des sols) mais également la création de viandes de synthèse. Les individus choisissent parfois d’opter pour des régimes alimentaires végétariens ou véganes, mais l’élevage et l’agriculture intensifs restent des problématiques sous-tendues par la croissance démographique au niveau mondial et les usages. On commence également à décompter la consommation en énergie liée à l’exploitation des datacenter pour le stockage des informations partagées en ligne et à rechercher des solutions pour pourvoir aux besoins en énergie de ce puits sans fond.
Tech for Good
La transition énergétique s’inscrit dans le mouvement Tech for Good, actuellement dans les tendances des initiatives menées par les startups. La transition énergétique a des enjeux économiques tandis que la raréfaction des énergies fossiles participe de l’augmentation des coûts du pétrole et du gaz naturel, puisqu’à défaut d’en produire, il faut en importer. On avait tendance à considérer au début du vingt-et-unième siècle le passage à un modèle plus écologique comme étant coûteux, tandis que les industries avaient pris certaines habitudes et que les mentalités n’avaient pas encore évolué vers un sentiment d’urgence bien plus largement admis désormais. Le mouvement Tech for Good est né sur ce lit de prise de conscience que les startups technologiques avaient un rôle à jouer. Ces entreprises à fort potentiel et à croissance rapide sont ainsi encouragées à baser leurs innovations sur des modèles alternatifs et écologiques, dans une logique d’économie positive mais aussi de rentabilité.
Le but est d’imaginer des concepts pour améliorer notre mode de vie tout en ayant un impact positif sur notre société, ceci étant permis par les nouvelles technologies. La Tech for Good touche tous les domaines et pas seulement les industries de l’énergie.
La rénovation énergétique de l’habitat : une priorité
En France, le chauffage fait partie des sources les plus importantes de consommation énergétique en France et de rejet de gaz à effet de serre. C’est à ce titre un chantier incontournable de la transition énergétique. L’énergie utilisée pour chauffer les foyers fait tourner les centrales nucléaires à plein volume et nous rend dépendant de la puissance de cette énergie produite efficacement et en très grande quantité. Une des solutions envisagée pour faire baisser la consommation est l’optimisation de la conception et de l’isolation des bâtiments pour faire mieux circuler la chaleur et la récupérer. En septembre 2019, le gouvernement français a décidé d’investir 800 millions d’euros dans cet objectif et a présenté à ce titre dans la nouvelle loi de finances l’intégration à horizon 2020 d’une nouvelle prime unique pour inciter les citoyens à procéder à la rénovation énergétique des bâtiments, dans le but de limiter voire de supprimer les passoires énergétiques et de les faire passer aux normes BBC (bâtiment basse consommation, soit moins de 50 kWh/m2 ). Cette aide a vocation à remplacer le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et l’aide “Habiter mieux agilité” versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Elle sera dorénavant versée dès la fin des travaux plutôt que l’année suivante comme c’était le cas jusqu’ici pour le CITE. Toutefois, le CITE ne disparaît pas et certains ménages y auront encore droit. La nouvelle prime s’adresse en priorité aux ménages les plus défavorisés. La prime prend la forme d’une prime énergétique forfaitaire basée sur le type de travaux à réaliser et selon les ressources du foyer. Ce dispositif devrait inciter les professionnels de la rénovation de l’habitat à proposer leurs offres.
Objets connectés, Smart Home et Smart Industry
Les startups de l’énergie conceptualisent des objets connectés qui permettent d’optimiser notre consommation en énergie, pour les professionnels comme pour les particuliers. Dans les entreprises, l’installation de lampes LED plus durables activées par des capteurs et qui s’activent selon les flux humains dans les bâtiments permettent en moyenne de réduire de 30% la consommation en électricité. Pour les particuliers, plusieurs objets connectés à domicile aident à surveiller la consommation en énergie au quotidien : des boîtiers connectés à l’alimentation électrique de son logement afin de connaître ses habitudes, des thermostats connectés pour faire varier la température de son habitat en tenant compte de nos habitudes, de la météo et des heures auxquelles l’on occupe réellement son domicile. Le secteur de la maison intelligente ou “domotique” (robotique à domicile) regorge de ces inventions qui se démocratisent selon les moyens des foyers et la conception des bâtiments en amont.
Self data
Les fournisseurs d’énergie réfléchissent dans le cadre de leur politique RSE à des moyens d’accompagner la responsabilisation des consommateurs particuliers et professionnels en leur fournissant des outils de visualisation de leurs données de consommation et de leur destination dans une logique “open data”. Une autre initiative du même type, l’initiative Self Data vise à inciter les citoyens à devenir “acteurs de leurs données personnelles” et à étendre ce comportement à l’ensemble du territoire. Le self data définit “la production, l’exploitation et le partage de données personnelles par des individus, sous leur contrôle et à leurs propres fins” (source : FING). Grâce au self data, on peut imaginer des individus qui suivent leur consommation au quotidien de bout en bout (consommation de carburant, éclairage, chauffage, alimentation des appareils électroniques…). Cette initiative vertueuse a vocation à accompagner les citoyens dans la prise de décisions quant à leur propre consommation. Elle ne tient toutefois pas compte de la consommation indirecte d’énergie. Car, au quotidien, tout est relié à l’énergie : consommation alimentaire, achats sur Internet, livraison, achats de vêtements, déplacements…
Recruter dans l’énergie
Les startups technologiques de l’énergie recrutent plusieurs typologies de profils : développeurs et architectes pour construire des logiciels capables d’analyser notre consommation, des ingénieurs en R&D pour concevoir des objets connectés et applications pour rendre notre habitat plus intelligent… Des ingénieurs en efficacité énergétique et en génie thermique.. Ainsi que des profils autour de la donnée : data scientists et data analysts pour modéliser nos comportements et les optimiser en fonction de la donnée récoltée. Le secteur de l’énergie est un secteur dynamique et c’est l’un des principaux gisements d’emploi en France. Les plus gros fournisseurs d’énergie en France comptent plus de 350 000 collaborateurs en France et à l’international et plus de 3000 entreprises sont positionnées sur le secteur. Comme le mentionne le site Studyrama : “la libération du monopole de la distribution du gaz et de l’électricité a conduit à la création de nombreuses sociétés de production et de distribution d’énergie (…)”. Autre source d’emploi : les énergies renouvelables, qui devraient d’ici 2020 tripler leur production pour atteindre les 20%, toujours d’après Studyrama, ce qui aura pour conséquence de créer de nombreux emplois dans le secteur. Actuellement, 100 000 personnes travaillent déjà dans ce domaine.
Les structures comme l’ incubateur et accélérateur EuraTechnologies à Lille, Roubaix, Willems et St Quentin, accueillent les startups technologiques du domaine de l’énergie afin qu’elles puissent trouver un espace d’idéation et de prototypage de leurs idées et développent de nouveaux modèles économiques et métiers autour des énergies renouvelables, pour encourager une croissance positive et respectueuse de l’environnement pour le futur.
Découvrez d’autres secteurs de startups tech à EuraTechnologies : développement durable, santé, Mobilité,…
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